Texte Delphine Ader - Photos © Benoit Boudin


D’un bout à l’autre du monde nocturne, l’obscurité révèle une large palette de phénomènes vibratoires.
Good vibrations ou bad trip, bonne ou mauvaise fréquence. A chaque nuit suffit sa peine, sa routine ou son battement de cœur, moteur essentiel mais invisible, oscillant de façon irrégulière. Toujours en mouvement, chez l’être vivant pour le faire vibrer même dans l’immobilité. En mouvement permanent, mais pas pour l’éternité.

Des véhicules filants, sources de vibrations parfois indésirables, emportent des corps sur des trajectoires pas forcément tracées.
Marcher vite ou lentement, conduire, pédaler ou se laisser transporter, entrer ou sortir du béton armé pas toujours jusqu’aux dents, mais créer et entretenir le mode vibratoire. Se sentir libre, en équilibre, sur le fil et enfin, fatigué.

Quand sensations humaines et vibrations urbaines se mêlent, elles entrent en résonance, ou pas, avec ou sans raisons.
Quand les unes tentent de s’accoutumer des autres, quand les secondes contiennent les premières la cohabitation devient essentielle. D’un bout à l’autre de l’obscurité, pour élargir le champ des vibrations possibles.
Back to Top